Relégué en Ligue 2, la «Stayda» est dans le plus sale des pétrins. Dirigeants, entraîneurs et joueurs veulent prendre la fuite. L’état des lieux est vraiment morbide.
Rien ne va plus au SG. Après la descente aux enfers et la rétrogradation inattendue et tombant comme un couperet, le limogeage de Mourad Okbi, le président du comité de direction provisoire, Mohamed Ayachi Ajroudi, a baissé les bras et n’a plus envie de poursuivre une rude tâche à la «Stayda» qu’il n’aurait pas dû accepter tellement il n’était pas l’homme du moment et n’avait pas l’étoffe d’un président tel que Saber Jemaï, grand connaisseur et habitué de la gestion d’un club qui n’est pas facilement gérable mais que des ennuis judiciaires et des problèmes financiers de taille (chèques sans provision) ont obligé à s’éclipser, laissant derrière lui un tas de questions et le plus lourd des héritages dont personne ne veut plus à l’heure actuelle.
Ainsi les efforts de convoquer une assemblée extraordinaire élective sont demeurés vains et le club n’a pas trouvé preneur jusqu’à ce jour.
Litiges à la pelle
Devant une telle situation aussi décourageante qu’alarmante, l’hémorragie des requêtes adressées à la chambre de résolution de litiges de la FTF a commencé et ne va pas s’arrêter facilement. Des joueurs de qualité qui ont fait dans le passé les beaux jours du SG, dans sa belle époque, vont quitter les lieux à la «sauve-qui-peut» à l’image de l’attaquant de pointe Lamjed Ameur, un buteur-né, qui est déjà en route pour l’USTataouine sur conseil et demande de l’entraîneur Chettaoui, justement ex-joueur et entraîneur du SG, que les Gabésiens ont eu tort de limoger alors que les résultats marchaient bien. Une deuxième date a été fixée (20 juillet) pour la tenue d’une AGE mais tout indique qu’il n’y aura personne pour prendre le relais.
H.J.